プレス

日/月/年

Michel Legrand était un habitué du Flavio au Touquet

Le compositeur Michel Legrand, décédé ce samedi 26 janvier, est venu pour la dernière fois dans la station en 2014.

日/月/年

Depuis près de 50 ans, Guy Delmotte est aux fourneaux du Flavio

Le 13 juillet, Guy Delmotte entamera sa 50e année de présence dans les cuisines du restaurant touquettois. Et dire que son patron d’apprentissage, en l’envoyant sur la côte, lui avait dit qu’il ne resterait pas là… À 77 ans, il n’a aucune envie d’arrêter : « Quand on aime, on ne compte pas ! »

J’ai franchi la porte du restaurant, ouvert par mon beau-père en 1976, le vendredi 13 juillet 1968, à 8 h 30 », se souvient parfaitement Guy Delmotte. Qui s’est formé dans des restaurants lillois, parisiens… et même togolais. « Je suis parti à 25 ans, c’était un challenge. »


À son arrivée au Touquet, la station vivait seulement l’été. « On ne voyait personne entre octobre et février, c’était très difficile. Le maire, Léonce Deprez, nous a demandé d’ouvrir toute l’année quand il a lancé sa politique des quatre saisons. » Le restaurant s’est adapté, avec des « week-ends «relax» sur le thème de la Bretagne ou de la Savoie par exemple. On recevait aussi les participants aux cures anti-tabac du Novotel, des congressistes… On a organisé de nombreux banquets pour plus de 1 000 personnes, ça ne nous faisait pas peur. On se retroussait les manches et ça allait ! Depuis, j’ai levé un peu le pied… »

Passionné d’écriture
Sans pour autant avoir envie de prendre sa retraite. « Je n’en ai pas du tout marre. Je suis en cuisine tous les matins, je m’apprêtais justement à découper un turbot de 5 kg. Je vis seul avec mon chat et mon chien depuis le décès de ma femme, alors autant que je m’occupe ! » raconte ce passionné d’écriture qui a vendu 2 000 exemplaires de son livre sur la langoustine.

Onze autres personnes travaillent au sein du restaurant. Guy Delmotte aime « transformer le produit brut. Je fais la cuisine comme je l’ai appris. Je sais ce qu’il y a dans mes sauces. Si ce n’est pas bon, c’est de ma faute ; et si c’est bon, c’est aussi de ma faute ! » rigole le septuagénaire.

Son équipe « privilégie les produits locaux, la pêche et les légumes de la région, pas les asperges du Chili. On est au bord de la mer, on a un réservoir qui nous tend les bras. Le maquereau, le merlan, le carrelet, c’est très bon. La cuisine est un art qui évolue, mais il ne faut pas se tromper… On ne va pas mettre des fraises avec du cabillaud ! » Le menu évolue en permanence : « On a carte blanche… Nos clients viennent de génération en génération. Si on avait été malhonnêtes avec eux, on aurait disparu… »

日/月/年

Chez Flavio, l’inquiétude se fait sentir

Chez Flavio, l’emblématique restaurant de l’avenue du Verger, les travaux sont vus d’un mauvais œil. « On ne nous a pas demandé notre avis avant de penser à ce plan », s’insurge Guy Delmotte. Après avoir investi près de 80 000 € dans sa terrasse, il est obligé de la changer pour une démontable. « On ne pourra plus recevoir nos clients comme avant sous des paravents et du chauffage pour les protéger du vent. Notre terrasse est considérée comme illégale alors qu’elle amène de la vie et un écrin du luxe. On est installé là depuis 1949 et on va nous amputer de notre raison de vivre : travailler. »

日/月/年

Serge Gainsbourg : une empreinte indélébile au Flavio

« À mon ami Flavio sans qui Gainsbourg ne serait pas ce qu'il est. » C'est la phrase encadrée sur la porte de la chambre où le grand Serge, décédé il y a tout juste vingt ans, a séjourné juste avant de lancer sa carrière. Il jouait alors du piano dans le fameux restaurant touquettois...